NOS EXPERIENCES
Afin de trouver des résultats pour notre modèle mathématique, nous avons mis en place trois protocoles expérimentaux. Le premier nous permet de mettre en relation un changement de température avec un changement de volume d’eau. Les deux autres confirment notre hypothèse selon laquelle la fonte des glaces océaniques n’affecte pas la montée du niveau de l’eau, contrairement à la fonte des glaces continentales.
La dilatation thermique
Nous avons mis en place un protocole simple pour mettre en évidence une relation entre la température de l’eau et son volume. Voici ce que nous avons fait.
- Après avoir préparé une bassine de glace, nous avons installé une éprouvette graduée de 250 ml à l’intérieur. A l’aide d’une sonde thermique, nous pouvions suivre l’évolution de la température. Nous avons fait bouillir de l’eau, puis avons versé 250 ml de celle-ci dans l’éprouvette. Nous avions donc un volume initial de 250 ml pour une température de 90 °C. Nous avons prédit que plus la température descendrait, plus le volume d’eau descendrait aussi, en suivant l’hypothèse de la dilatation thermique. Au contact de la glace, la température chute assez vite, et en 45 minutes, nous avons récolté des résultats plus qu’impressionnants ! Nous somme passés de 250 ml d'eau à 90 °C à 238 ml à 17 °C. Nous avons donc utilisé ces données pour modéliser la montée de l’eau sur Terre dans notre modèle mathématique que vous découvrirez sur la prochaine page.
Comparaison entre la fonte des glaces océaniques et continentales
Nos deux autres expériences nous permettaient simplement de prouver notre hypothèse. En effet, nous avions prédit que la fonte des glaces océaniques, déjà présentes dans l’eau, n’affecte pas la montée des eaux, contrairement à la fonte des glaces continentales comme celle des glaciers. Pour démontrer notre hypothèse, voici notre protocole. Nous avons rempli à ras-bord deux béchers différents. Dans l’un, nous avons disposé de la glace présente dans l’eau, et dans l’autre, de la glace sur une « île » de polyester modélisant un continent. Ainsi, nous avons obtenu une modélisation de la fonte des glaces océaniques et continentales. Sur cette première image, on peut apercevoir la glace sur le bord gauche du récipient. Sur la deuxième, on peut voir notre petite « île » de polyester flottant sur l’eau.
Les résultats ont confirmé notre hypothèse. En effet, lorsque la glace commence à fondre de notre petit îlot, l’eau déborde du récipient, et pourtant, il reste encore de la glace sur notre île… A l’inverse, pour ce qui est de la glace plongée dans l'eau, cette dernière ne déborde pas après la fonte de la glace. |
Dessus, la photo de notre modélisation de la fonte des glaces océaniques, avec la glace déjà présente dans l'eau sur le bord gauche du récipient.
Dessous, notre modélisation de la fonte des glaces continentales avec notre petite île, sur laquelle la glace fond. |